Lespinasse everywhere

Publié le par arille

Je lisais cette semaine un livre fort intéressant d'un oncle par alliance, Adelin Moulis. Il y citait une transaction conclue au 17ème siècle qui obligeait la seigneuresse de Bélesta à verser 25 000 livres aux sieurs Lespinasse et Patient, marchands à Toulouse.

Un soir, comme il pleuvait et que la grêle menaçait, j'abandonnai mon vélo pour le métro où je pus lire dans le même livre, sur une carte soigneusement reproduite à la main, au delà de Bélesta et plus loin que Pechafilou, le nom de L'espinas.

Le soir même, ma parisienne de fille entrait dans son bar habituel où elle boit des cafés en nombre d'autant plus astronomique que le patron a souvent la gentillesse de les lui offrir, se dirigeait vers un homme portant lunettes et queue de cheval. Vous ne seriez pas Sébastien Lespinasse ? Lui demanda-t-elle.

C'était lui.

Publié dans vagabondage

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